La page blanche de Boulet et Pénélope Bagieu (éditions Delcourt / Mirages)
La page blanche, c’est l’angoisse, l’angoisse de ne pas y arriver, de ne rien trouver à dire, de sécher, c’est l’angoisse de disparaître, de ne rien avoir à dire, d’être mort. C’est l’angoisse d’être invisible. Et en même temps, c’est aussi l’excitation du début, de l’infini des possibilités, de l’exploration de la nouveauté, du TOUT EST POSSIBLE !
Eloïse, l’héroïne de cette histoire, était une fille sans histoire, vide, mais tellement pétrie de souvenirs et de préjugés qu’elle n’arrivait pas à être elle-même. Alors lorsqu’elle perd la mémoire, une vaste page blanche s’ouvre devant elle, où la vie lui offre une seconde chance de devenir elle-même.
J’ai été touchée par cette jeune femme. On aimerait tous pouvoir avoir cette deuxième chance parfois, non ? A nous de nous la créer j’imagine… Boulet et Bagieu réussissent à décrire ces sentiments en un train, une couleur, une bulle, à faire passer les émotions de cette jeune fille qui nous ressemblent (en tout cas qui me ressemble un peu…).
Sur cette note philosophique, je vous souhaite une bonne lecture !